■ Description physique :
Des cheveux d'un noir d'encre, comme si ils étaient héritiers de la nuit tombent en une délicate cascade sur ton dos, une cascade parsemée d'éclats dorés. Une frange droite cache ton front d'albâtre, composée de mèches noires, bleues et roses. Sur les côtés de ton crâne pointent des sortes de piques de cheveux, où torsadent des mèches noires et dorées. Quelques mèches bleues s'en échappent par le dessous. Le reste de tes mèches tombent de manière éparse et négligée, comme si tu ne leur apportais pas d'attention. Pourtant, tu es fière de cette coiffure inventive et plutôt compliquée à faire.
Ces cheveux si originaux recouvrent ta tête, masquant ta peau d'ivoire et tes oreilles délicates. Pâle comme les reflets de la lune sur un lac, ta peau est douce et uniforme. Des traits délicats et légèrement anguleux forment ton visage, un nez aquilin, des lèvres légèrement rosées qui restent constamment closes, comme si elles scellaient un secret.
Pourtant, tu ne sembles pas si enfantine. Sans doute grâce à ton regard, ton regard d'un rose profond, brillant et sombre, reflétant tes sentiments plus que tu ne le souhaiterais, dévoilant ta maturité, ta nature sombre.
Non, tu ne sembles pas enfantine. Mais tu sembles fragile.
Malgré les pointes d'acier qui ornent tes lèvres, malgré les pointes d'acier qui dépassent de tes oreilles, malgré tes vêtements ornées de chaînes diverses, tes hautes chaussettes trouées et dépareillées, les quelques cicatrices qui couturent ta peau.
Tu sembles fragile, si fragile.
Tes os semblent pouvoir se briser à la moindre charge, ta peau d'ivoire s'émietter au moindre toucher, même si on ne fait que t'effleurer. Et tes yeux. Toujours tes yeux, d'un rose si sombre, ayant perdu sa pureté. Ils semblent défier, d'une lueur narquoise, les gens que tu croise. Ils semblent les défier, de leur éclat rieur, les défier de te briser.
De ta haute taille, tu leur lances ce regard si particulier. Te mouvant, tournant la tête, tu as toujours ce regard, ce même regard, sans en avoir conscience. Que tes traits soit déformés par les pleurs, les larmes, les cris, ou enjolivés d'un sourire, tu as toujours ce même regard, immuable, immobile dans le temps. Tu ne changeras jamais cet éclat. Car tu n'as même pas conscience qu'il est comme ça.
Lorsque tu esquisses ses mouvements étrangement sauvage, lorsque tu cours à en perdre haleine, lorsque tu joues nonchalamment avec l'une de tes multiples mèches, lorsque tu vérifies que tes vêtements sont bien comme tu le veux, soit dépareillés au possible, et sobre, toujours sobre.
Ton regard dénué de toute naïveté, empli de cette lueur narquoisement sauvage, cette lueur de défi si particulière.
C'est comme ça que tu es, comme ça que les autres te voit. Et tu n'en a franchement rien à foutre.

■ Quelques adjectifs : Nonchalante ▬ Calme ▬ « Je-m'en-foutiste » ▬ Méfiante ▬ « Creuse » ▬ Violente ▬ Pessimiste ▬ Franche ▬ (Trop) Réfléchie ▬ Incomprise ▬ Antropophobe (Phobie sociale) ▬ Déteste l’adjectif « normal » ▬ Faible ▬ « Sauvage ».
■ Caractère :

Tu n'aimes pas les relations. Tu écoutes lorsqu'on te parle, par pure politesse. Mais tu ne supportes pas de te sociabiliser. Cette idée provoque en toi une haine et une peur, profondément mêlées. Tu vois les relations comme des chaînes, des barreaux, qui t'enfermeraient, te piégerait, empiéterait sur ta liberté, si durement acquise. Ces relations sont une prison, une prison d'or qui briserait tes ailes, avec la douceur du miel, avec une innocence toute acquise.
Alors tu déteste ça. Et tu en as peur. Parce que c'est facile, tellement facile, d'être piégée dans cette prison luxueuse, cette prison aux allures de paradis. Tu as tellement repousser les autres, tellement souvent fait la liste de leur défaut, tu as vu la laideur humaine, et ça t'as dégoûtée de cette race, cette race à laquelle tu appartiens. Ces rires, ces moqueries, ne t'ont jamais fait mal. Elles t'ont juste montrer à quel point l'être humain est stupide, tellement stupide que tu regrettes d'y appartenir. Tu ne ressens plus rien pour les humains. Dès qu'il s'agit d'eux, de les apprécier, ton cœur est sec, vide, racorni, flétri. Tu ne ressens rien pour eux, tellement déplorables que tu n'as même plus la force de les haïr.
Tu aimerais être un Pokémon. Mais tu n'en es pas un. Alors, tu t'en entoures, tu as décidé de devenir dresseuse. Tu les aimes, eux. Pas aussi hypocrites, pas aussi manipulateurs. Ils te respectent, mais t'apprécient. Et ils ne t'enchaînent pas dans une prison invisible. Ils t'obéissent, te suivent, et pas l'inverse. Tu t'occupes d'eux, tu t'en occupes bien, tu leur montres le peu de sensibilité que tu es capable d'avoir. Et c'est suffisant.
Et tu te sens bien, avec eux. Car tu es un peu animale, un peu sauvage. Tu fais comprendre tes sentiments par le langage du corps, par des coups surprenants, plutôt que par des expressions, ou des mimes de paroles. Tu es violente, et tu le sais. Tu aimes la nature, tu aimes ce qui est libre, sauvage, tu aimes cette partie-là de toi. Tu agis, tu fais comme tu le sens. Tu ne te soucies pas de ce que pense les autres, mais tu fais comprendre quand quelqu'un va trop loin, tu lui fais comprendre en frappant, en mordant. Oui, tu es vraiment sauvage.
La douce poupée, la poupée muette. Les gens pensent que tu aurais du être douce. Que dalle. Tu es tout l'inverse.
{U.C}
■ Et si quelqu'un mangeait le dernier de tes/ses biscuits préférés ? {U.C}

■ Pourquoi se lancer dans cette aventure ? Montrer que tu n'es pas si fragile, que tu n'es pas une incapable. Qu'une muette, aussi atrophiée soit-elle, peut parvenir à dresser des Pokémons, sans cette voix si précieuse.
■ Prêt(e) à tout pour y parvenir ? Non, il y a maintes choses que tu ne pourras te résoudre à faire. Mais il y en a beaucoup que tu seras capable de faire aussi.

■ Histoire:
{U.C}