■ Description physique : Me décrire ? On va dire que les dieux ne m'ont pas gâtés... Je suis de petite de taille (environ un mètre 40, je pense) malgré mes seize ans, ce qui prête souvent les gens à confusions. Je suis ni mince, ni ronde, mais j'ai des grosses fesses, ce qui me complexe atrocement. Mon nez est long et retroussé tandis que mes yeux (entourés d'immenses cils) sont d'un bleu que certains qualifient de ''profond'' mais je pense plutôt qu'on dirait surtout que j'ai de la flotte dans la tête. Bref passons. Ma bouche ? Que pourrais-je dire sur ma bouche... Elle est petite, pulpeuse et trop rouge à mon goût. La seule chose que j'adore chez moi, ce sont mes cheveux, ils sont d'un joli brun sont souples et bouclés juste comme il faut. Que puis-je dire d'autres... Ah mes pieds, je chausse du 39 et pour ma taille c'est vraiment démesuré. A présent, parlons de mon style vestimentaire. J'ai un faible pour les couvres-chefs que cela soit casquettes, bérets ou même chapeau melon, ce qui s'accorde très bien avec mon style un tantinet garçon manqué. Je ne porte que des baskets (un jour ma mère m'a achetée des talons, mais j'ai demandé au Salamèche d'un de mes amis de les brûler) ou bien ils m'arrivent de temps en temps de porter des bottes, mais c'est rare. Niveau bas, je suis une accro des shorts (surtout ceux en éponge), je mets aussi des joggings et des jeans bien sûr. Il m'arrive de temps en temps de mettre des jupes, mais toujours avec un pantalon en dessous. C'est beaucoup plus pratique pour bouger. Quoi ? Vous me demandez si j'aime les robes ? Vous vous moquez de moi, non ?

■ Quelques adjectifs : Sauvage, blasée, timide, courageuse, insolente, ambitieuse, hyper-active...
■ Caractère : GRAAAAH ! Quand on me cherche, on me trouve. Mais c'est vrai que ça dépend de la personne... Si c'est un inconnu, je ne vais pas lui sauter dessus pour le frapper ! Mais si c'est quelqu'un que je connais (même depuis un jour), s'il me cherche des noises, je mords (et très fort) ! Pourtant, avec les inconnus, je suis très timide, surtout avec les gens importants ou plus âgés que moi. Dans ce genre de situation, je suis souvent incapable d'aligner deux mots mais, au bout de quelque temps, je me lâche complètement et ma timidité s'envole (ainsi que mes bonnes manières malheureusement) ! Mes amis disent que je suis drôle, par parce que j'ai le sens de l'humour, mais au contraire parce que mes blagues sont pourries... Niveau qualité, je suis très courageuse, je ne recule devant rien et je suis capable de faire tout et n'importe quoi si c'est pour la bonne cause (ou si ça peut me rapporter du pouvoir ou de l'argent), ma mère me répétait souvent que je suis une bonne fille ... Dois-je le prendre en compliments ?
■ Et si quelqu'un mangeait le dernier de tes biscuits préférés ? Et bien, étant donné que Bouboule le fait à chaque fois (mais lui, il ne se contente pas du dernier, il les mange tous), je suis malheureusement habituée.

■ Pourquoi se lancer dans cette aventure ? Pour donner un but à ma vie et réussir à me faire un nom dans cette société.
■ Prêt(e) à tout pour y parvenir ? A quoi ça sert les amis quand on parvient pas à notre but ? A rien ! Donc oui, prête et archi prête.

■ Histoire
Ma passion pour les Pokémons a commencé à mes dix ans, lorsque ma Grande mama m'a raconté les origines de notre Patrie; la Terre D'Idryss. Elle connaissait bien cette histoire, car un jour, en pleine expédition Pokémon tout près du domicile de ses parents, une immense ombre était passé dans le ciel, ma grand-mère le reconnut aussitôt grâce aux nombreuses illustrations qu'elle avait vu dans les albums de mythologie: Arceus, source du monde. Surprise et émeut par cette vision, elle alla immédiatement à la maison parentale pour reporter le mystérieux évènement à mon arrière grand-maman. Évidemment, on ne l'a cru pas et n'obtint qu'un diagnostic de sa folie par un médecin reconnu. 
“Tu sais, mon amour, m'avait elle dit en me caressant les cheveux, l'essentiel dans la vie, c'est, malgré ce que les autres peuvent croire ou penser de toi, c'est de toujours garder confiance en toi. Ce fameux jour, j'aurais très bien pu me dire que c'était une hallucination... Mais, j'ai gardé en tête le signe qu'Arceus m'avait adressé était réel et cela m'a grandement aidée”. 

Je me souviendrais toujours de ce jour, surtout à cause de ce qui s'est passée le lendemain. La mort a frappé et a emporté Gran'ma malgré son très jeune âge, elle qui était une des seules personnes qui croyait en moi. J'ai longtemps pleuré, mais en cachette, car je n'étais et ne suis toujours pas du genre à montrer mes faiblesses aux autres. Je me glissais dans le placard de ma grand-mère, sentaient ses habits toujours présents et me remémorer toutes les magnifiques choses que nous avions partagées. Un an plus tard, ma mère décida que garder la chambre d'une morte n'était pas raisonnable et qu'elle allait la transformer en bureau, je l'ai supplié de ne pas faire cela. Je lui ai même proposé de m'installer la chambre de Gran'ma et de lui laisser la mienne... Mais elle refusa net. Elle la voulait, elle, pas la mienne. Je ne sus que plusieurs mois plus tard, la raison pour laquelle, elle avait besoin de cette pièce en particulier. Avant que mon insensible maternelle ne fasse le déménagement, je pris un grand sac et pris un peu au hasard, diverses affaires lui ayant appartenu (des bijoux, des documents, des photos, quelques vêtements et des produits de beauté). C'est ainsi que je suis tombée sur une collection de journal intime dont je ne connaissais même pas l'existence. Gran'ma aurait elle bien voulu que je les lise? Je ne sais pas. Tout ce que je sais, c'est que je les ai gardée dans ma chambre pendant de longues années et ce n'est qu'avant-hier six ans plus tard, que je me suis donné le droit de les consulter, lorsque Miya, ma petite soeur, n'arrivant pas à dormir m'a demandé de lui raconter une histoire. Tout d'abord j'ai refusé. Pourquoi devrais-je entrer dans cette pièce ? Cette pièce si aimée auparavant, mais que maintenant j'haïssais de tout mon être. Oui, ma mère m'avait refusée cette chambre car ma soeur allait naitre et car elle était tout près de la sienne. Elle devait pouvoir entendre pleurer cette raclure. Mais malheureusement je n'avais pas le choix, ma mère m'obligea à aux faits. Je choisis donc une histoire vraie: elle d'Arceus et de ma chère grand-mère. Ce que je ne pouvais savoir; c'est que ma soeur connaissait déjà cette histoire mais la version qu'elle avait entendue était très différente. Notre chère maman, lui avait fait croire que:

“Ta grand-mère était folle à lier, je l'aimais car c'était ma mère, mais pendant toute mon enfance j'ai souffert de toutes ces farandoles concernant les pokémon, comme quoi ils étaient le bien de l'humanité concentrée... Ou ce genre de choses. Elle est morte il y a très longtemps, mais je pense que sa mort est une bonne chose car elle souffrait vraiment de sa maladie mentale.” 

Bien sûr, ma petite soeur ne m'avait pas dit exactement cela mais les bribes de phrases qu'elle avait baragouinées pour m'empêcher de continuer de lui conter cette aventure avaient suffi à me rendre furibonde.
Je sortis en courant de la pièce, claquai furieusement la porte et descendis demander des comptes à ma mère. Vous ne connaîtrez pas les détails de cette conversation. Mais après celle-ci, je ne sortis plus de ma chambre pendant trois jours, me nourrissant de gâteau, buvant l'eau de ma douche et lisant les carnets de ma défunte granma. Je savais qu'elle n'était pas folle et j'allais procurer la preuve à ma mère. Malheureusement, je n'ai jamais trouvé cette information. Mais j'ai trouvé autre chose... De plus lourd, de plus important mais surtout de plus douloureux. 

''25 novembre 2050 – 17 h 14
Je ne sais pas quoi penser... Ma fille, ma seule et unique enfant, âgé de seulement 19 ans et non marié à adopter une enfant. Une petite fille du nom de Maia. Je ne sais pas pourquoi elle a fait cela ... Et je ne veux pas savoir. C'est tellement inconscient. Je pense pas que je pardonnerais un jour à Ria d'avoir fait cela. Pourquoi, je ne sais pas. Surtout qu'elle veut faire vivre son enfant en lui faisant croire que c'est sa véritable mère [...]'' 

Juste en dessous était collé un fair-part d'adoption. 
Une déchirure, rien de plus. Mes bagages, il fallait que je les fasse. Un vieux sac à dos trouvé au grenier, quelques habits, de quoi survivre deux ou trois jours, les journaux intimes de ma grand-mère et me voilà dans la rue, sans prévenir personne. Je marche quelques kilomètres puis je m'assois sur le sol, ne sachant pas quoi faire à présent, j'ouvre un carnet de ma grand-mère au hasard et tombe sur cette phrase, magnifiquement bien calligraphié :